Comme mes collègues, j'estime que la Caisse des dépôts et consignations est un très bel outil dont on peut être fier – et le fait qu'elle soit contrôlée par des parlementaires n'y est pas complètement étranger...
Quelles sont les mesures que vous avez prises et que vous souhaitez prendre, monsieur le directeur général, en matière d'incitations dans le logement social ? Les documents que vous nous avez communiqués illustrent la sensibilité croissante de la Caisse à l'égard de l'innovation sociale et de la transition écologique. Quels sont les outils d'incitation que vous mettez à disposition des acteurs du logement social pour aller plus loin dans ces domaines ? Je pense avant tout à la mixité sociale : nous avons visité ensemble le projet « Smartseille » à Marseille – un très bel outil de mixité, précisément. Je pense aussi à l'implantation des logements sociaux : dans certains territoires, les logements sociaux sont très nombreux, et les logeurs – de même que les collectivités locales – ne me semblent pas déployer d'efforts importants pour diversifier la répartition de ces logements sur le territoire national.
Autre question : les copropriétés dégradées. Je ne reviens pas sur l'événement tragique qui est survenu à Marseille. Le Gouvernement a déployé un dispositif par l'intermédiaire de l'Agence nationale de l'habitat pour accélérer le processus. Il me semble néanmoins que votre expertise serait la bienvenue non pas en matière d'urgence, car les acteurs compétents accomplissent déjà un travail efficace – à condition, naturellement, que les collectivités jouent le jeu – mais en matière de prévention de la dégradation – lente mais certaine – des copropriétés. Prenons l'exemple de la cité de la Maurelette à Marseille : il faut anticiper et aider les acteurs locaux qui ne sont pas assez outillés pour éviter la dégradation hélas définitive de ces copropriétés.