On ne saurait rester insensible au discours que vous tenez, madame la ministre, sur le sport pour tous, même outre-mer, où les sportifs de haut niveau ont parfois plus de difficultés à s'entraîner.
Je suis particulièrement attentive aux modalités de mise en oeuvre de votre stratégie de sport-santé et de sport-bien-être dans les quartiers prioritaires, en lien avec les collectivités, les fédérations, mais aussi les associations, qui manquent d'éducateurs et de financements, notamment pour assurer la prise en charge et l'accompagnement de personnes handicapées – enfants, jeunes ou adultes. Je pense aussi aux jeunes sportifs talentueux des quartiers prioritaires de la politique de la ville : vous avez rappelé combien la pratique sportive est essentielle à leur insertion sociale et professionnelle. C'est un sujet dont vous ne pourrez pas faire l'économie lors des Assises des outre-mer.
J'en viens au sport-santé. Vous avez insisté sur les pathologies particulièrement répandues en outre-mer, comme l'obésité et le diabète. Je défendrai justement une proposition de loi pour faire de la lutte contre le diabète à La Réunion une grande cause nationale : mieux vaut prévenir que guérir, ne serait-ce que parce que les soins curatifs sont très coûteux.
Nous célébrons cette année le centenaire de la disparition d'un grand sportif ultramarin, un héros français : Roland Garros. Vous avez parlé de démocratisation du sport, madame la ministre – en l'occurrence, le tennis. L'icône du sport que vous êtes envisage-t-elle de célébrer ce centenaire ?