rappelle que la délégation aux outre-mer a décidé de se saisir pour avis des dispositions du projet de loi qui réforment la formation professionnelle, compte tenu des enjeux de la question pour tous les outre-mer, quel que soit leur statut juridique : problèmes de niveau de formation, de disponibilité des filières, d'adéquation des formations aux besoins, de déracinement pour les jeunes partant étudier dans l'Hexagone ou à l'étranger. Le taux de chômage, notamment pour les jeunes, est beaucoup plus élevé dans les outre-mer que dans la France hexagonale. La structuration insuffisante des branches professionnelles peut constituer un obstacle à la réforme, alors même que, légitimement, le Gouvernement se préoccupe d'impliquer davantage les entreprises dans les actions de formation professionnelle.