Merci, monsieur le ministre, cher Franck Riester, pour cette intervention liminaire qui traduit déjà une connaissance pointue des problématiques ultramarines. Vous avez évoqué l'archipel France. Vous avez indiqué, avec humilité, que si cela se révélait nécessaire, vous reviendriez à très court terme sur les sujets sur lesquels vous n'auriez pas encore de réponse. Vous avez cité très concrètement des projets touchant divers territoires, en insistant sur l'effort patrimonial et culturel. Vous avez également parlé du patrimoine immatériel. Vous avez dit, comme nous le pensons, que France Ô était un alibi de bonne conscience, et précisé que vous étiez tout disposé à ce que les personnels de France Ô ainsi que des acteurs ultramarins puissent trouver toute leur place dans l'espace médiatique français.
Avant de donner la parole à Lénaïck Adam, à Frédérique Dumas et à l'ancienne ministre George Pau-Langevin, je relaie la question de notre vice-président Jean-Philippe Nilor, qui regrette de ne pouvoir être parmi nous et m'a enjoint de poser pour lui la question de l'inscription au Patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO des yoles, ces bateaux traditionnels martiniquais, du classement de la baie des Saintes, une des îles guadeloupéennes, ou encore de la cuisine antillaise.
Monsieur le ministre, d'ores et déjà, je donne la parole aux collègues députés pour qu'ils puissent poser toutes les questions qu'ils souhaitent.