C'est un débat très intéressant. Chacun s'est exprimé à sa façon. Monsieur Cabaré a proposé que le G20 se saisisse de cette question. On a parlé de « niche » fiscale, c'est tout de même une très grosse niche puisque s'y trouvent 192 États membres de l'Organisation de l'aviation civile internationale ! Mais ces questions doivent être posées. Les transports aériens ne sont pas couverts par l'Accord de Paris. Comment peut-on avoir une partie du transport international – transport aérien mais aussi transport maritime – qui pollue mais qui ne serait pas impliquée dans la lutte contre le changement climatique ? Mais on nous dit aussi qu'une taxation du kérosène augmenterait de 12 % le prix des billets d'avion : c'est un impact pour les citoyens et leur pouvoir d'achat. Tout ceci mérite d'être regardé. Je ne pense pas que deux grands secteurs économiques polluants puissent rester durablement à l'écart de la lutte contre le changement climatique.
Je rappelle qu'il appartient aux groupes de soulever la question en demandant un débat dans l'hémicycle sur ce texte.