Je pense que vous avez quasiment tout dit. Ce sont des accords que nous connaissons tous par coeur. C'est la troisième fois que des accords de cet ordre passent dans cette commission. C'est un excellent rapport car nous tous qui avons voyagé, qui connaissons les valeurs de la diplomatie française et la valeur des personnes que nous rencontrons régulièrement, nous savons que c'est ce qui permet aux conjoints de réussir à trouver un emploi. Ce point est essentiel. Ce projet de loi concerne quatre pays particuliers. Certains accords sont différents. Parfois, il suffit de se taper dans la main. Parfois, c'est beaucoup plus difficile. Avec les pays membres de l'OCDE ça se passe très bien, nous n'avons aucun problème à signaler. Dès que nous sortons de l'OCDE, c'est parfois plus compliqué, d'où l'intérêt de ce type d'accord.
Dans ce cas, nous parlons de quatre pays. Les seules différences qui peuvent exister concernent un problème sur les enfants en Moldavie. Cela concerne un nombre assez faible, environ 2 000 à 2 500 personnes sur le monde et 700 à 800 dans le domaine de l'éducation. Je vous dis cela de mémoire. Ce sont des accords qui sont aussi réciproques, ce qui n'est pas rien. Dans le cadre de démocraties, il est appréciable d'avoir des accords réciproques, bien que ceux-ci soient peu utilisés par les autres pays. Je ne pourrais vous en expliquer les raisons. En effet, peu de moldaves de l'ambassade de Moldavie viennent travailler en France. Toutefois, ces accords réciproques existent donc ce sont des accords qui me semblent justes et nécessaires. C'est aussi quelque chose d'important en raison du rapport hommesfemmes. La majorité des diplomates sont encore des hommes. Ce n'est pas toujours le cas, l'inverse existe. Nous devons être à 12 ou 15 % de femmes diplomates environ, de mémoire aussi. Je pense que nous pouvons voter dès demain un rapport qui nous permet d'aider nos diplomates dont nous connaissons la valeur.