Cet amendement a pour objet de tirer les conséquences de l'une des recommandations formulées par la mission « flash » relative à la prise en charge de la précocité à l'école, dont Frédérique Meunier et moi-même étions chargées. Il apparaît que le terme « haut potentiel » est mieux adapté pour décrire la situation de ces élèves que celui de « précocité ». En effet, ces élèves disposent d'un potentiel qui peut, ou non, se réaliser. Il présente aussi l'avantage de pouvoir s'appliquer aux adultes.
Par cet amendement, nous nous interrogeons donc sur l'opportunité de faire évoluer la terminologie à l'intérieur du code de l'éducation. Cette proposition va dans le sens de l'ensemble des parties prenantes que nous avons rencontrées : elles nous ont également indiqué préférer ce terme à celui de précocité, qui perd son sens.