Je me suis mal fait comprendre. Tout le monde, députés et Gouvernement confondus, a à coeur de faire en sorte que la concertation aille jusqu'au bout et souhaite prendre connaissance du rapport et des préconisations qui en résulteront. Cela me paraît respectueux des personnes qui y auront été associées.
Quant aux rôles respectifs du Gouvernement et du Parlement, demain en séance, les députés de la majorité auront tout loisir de défendre des amendements et de porter une parole forte sur la question du handicap, qui leur importe autant qu'à vous et autant qu'à tout le monde par ailleurs. Les accusations selon lesquelles nous n'attacherions pas d'importance à cette question me paraissent excessives. Demain, dans le cadre de l'examen de la proposition de loi déposée par M. Bouillon, les députés de la majorité, en nombre, défendront leurs convictions, leurs amendements et leur argumentation. Par ailleurs, dans un deuxième temps, ayant respecté de la concertation, les députés enrichiront le présent projet de loi. Il ne s'agit nullement d'accepter les amendements du Gouvernement dans un premier temps – et, le cas échéant, nous avons tout loisir de les sous-amender.