Je suis à nouveau perplexe devant le raisonnement consistant à dire qu'on ne fait pas aujourd'hui quelque chose de limité mais d'utile, voire de nécessaire, sous prétexte que l'on va, demain, entreprendre quelque chose de plus complet et de plus parfait.
Nous devons nous mettre en marche ! Nous avons la possibilité de faire quelque chose pour le monde agricole, qui est dans une situation d'extrême inquiétude et d'extrême désespoir. Le chaos des aléas de revenus qui frappe le monde agricole, même si ce n'est pas le seul problème que rencontrent les agriculteurs, exige que nous lui apportions une réponse, et nous pouvons le faire. Ma seule perplexité, est de savoir lequel des trois amendements il faut choisir. Il me semble – mais il faudrait que nous nous entendions là-dessus – que c'est l'amendement I-CF690. Quoi qu'il en soit, personne ne pourra reprocher à un député des Hauts-de-Seine de faire de la démagogie en défendant les agriculteurs.