Intervention de Jacqueline Gourault

Réunion du mercredi 6 février 2019 à 9h35
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Jacqueline Gourault, ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales :

Je ne voudrais pas que ceux qui s'inquiètent au sujet de l'ANRU le prennent mal, mais il faudrait quand même que les acteurs de la politique de la ville acceptent l'idée qu'une organisation en tuyaux d'orgue n'est pas très propice au partage. Je schématise, mais ils ont tendance à penser que l'ANRU doit être sanctifiée, qu'il faut surtout que les ruraux passent leur chemin et laissent les spécialistes entre eux – c'est en tout cas mon sentiment en tant que ministre.

Je rappelle que l'ANRU n'est pas dans l'ANCT, ce qui veut dire qu'il doit être possible de passer des conventions avec elle – ce à quoi elle est évidemment très favorable –, ne serait-ce que pour permettre l'intervention de l'EPARECA qui, lui, sera intégré à l'ANCT. C'est ainsi qu'à Mons-en-Baroeul, l'ANRU est en train de développer une opération formidable avec l'EPARECA.

Par ailleurs, on ne modifie pas la loi du 1er août 2003 d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine ni le périmètre d'intervention de l'ANRU. Il faut donc arrêter de se faire peur en s'imaginant qu'on va prendre de l'argent à l'ANRU pour s'en servir ailleurs : le budget de l'ANRU, c'est le budget de l'ANRU, et on ne doit pas sans arrêt nous soupçonner de vouloir agir sans en tenir compte. J'espère que cela rassurera tous ceux qui s'inquiétaient.

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