- Depuis 2013, de nouvelles formations se sont ouvertes. Nous avons eu beaucoup de dossiers à évaluer. Toutefois, trouver du jour au lendemain une place en formation n'est pas évident, surtout pour les formations destinées aux chercheurs et les formations à la chirurgie.
Nous espérons que se mettent en place davantage de formations dans les universités. Il y a eu un progrès, mais le mieux serait d'offrir la possibilité aux étudiants de suivre cette formation spécifique de façon intégrée à leur cursus, et non pas d'attendre la thèse (ou même plus tard) pour la suivre.
Les quatre écoles vétérinaires ont proposé ces formations depuis qu'elles existent. Dans les autres établissements, c'est plus difficile. Des facultés de pharmacie les ont également mises en place, mais c'est plus difficile en faculté de sciences. Les choses s'améliorent progressivement.
D'autre part, les universités manquent parfois de moyens pour mettre en place des méthodes alternatives, et le développement de systèmes de simulation informatique a un certain coût. Un exemple concret : une équipe a récemment obtenu 6 000 euros dans une université pour un projet de programme de simulation informatique ; une autre université a obtenu 60 000 euros. Il est évident que les travaux ne seront pas élaborés de la même façon dans la première université et dans la deuxième. Il est donc indispensable de travailler beaucoup plus en réseau entre universités pour bénéficier du travail des uns et des autres. C'est un système public, il n'y a pas de raison de se faire concurrence.