- La procédure de validation que vous venez de présenter concerne essentiellement les tests de toxicité. En dehors de ce domaine, il y a d'autres méthodes. Les dossiers d'autorisation de mise sur le marché concernent des produits très divers : médicaments, produits cosmétiques, alimentaires, chimiques (nanoparticules, perturbateurs endocriniens)… Il faut donner des réponses à toutes ces questions et faire qu'il y ait une protection, en particulier des plus vulnérables. Pour cela, il existe des méthodes, nombreuses, elles peuvent dans certains cas être considérées comme utilisables par l'OCDE par exemple, qui a plus de tests disponibles actuellement. Ces techniques peuvent également être utilisées par les industriels dans le cadre d'un dossier pour montrer que le produit qu'ils veulent mettre sur le marché ne va pas poser de problème pour le consommateur ou le patient.
Pour comprendre les mécanismes d'actions, ce sont très souvent ces méthodes in vitro, toutes celles que j'ai présentées, jusqu'aux plus complexes, qui peuvent être utilisées, ainsi que l'approche « omics », la biologie systémique… Toutes ces approches ne rentrent pas dans les processus de validation qui ont été exposés. Elles sont utilisées en recherche fondamentale, où la validation n'est pas requise. Le laboratoire de recherche prend le meilleur modèle selon ses critères, pour répondre à la question qu'il a posée, en association avec d'autres laboratoires, car il est évident que personne ne dispose de toutes les compétences.