La question de la validation est un vrai challenge. À titre d'exemple, nous, entreprises, avons estimé que certains projets demandaient dix ans d'efforts et 10 millions d'euros. Mais nous nous lançons quand même dans ces projets, parce qu'il est véritablement dans notre intérêt d'aller vers ces méthodes alternatives, pour la précision de certaines méthodes, la fiabilité de certaines données, et même le coût de l'expérimentation animale, qui est très élevé.
Il faut passer par la validation, parce que la sécurité des patients en dépend. Aujourd'hui, quelle autorité serait prête à accepter un médicament pour lequel on n'a pas toutes les preuves de son innocuité ? C'est pour cette raison que cela prend beaucoup d'années et que l'on doit avoir un certain nombre de contrôles positifs, de contrôles négatifs, pour montrer que cette méthode répond bien à toutes les interrogations. C'est un vrai défi, mais il faut penser à la sécurité des patients avant tout.