Il est extrêmement difficile de répondre. En premier lieu, lorsqu'on parle d'animaux, il faut aussi penser à tous les invertébrés : mouches drosophiles, vers plats…, et bien d'autres animaux qui sont beaucoup plus nombreux que les vertébrés qui sont utilisés. Je doute que l'on puisse avoir des données solides.
Par ailleurs, des moyens seraient bienvenus pour développer en particulier un « Centre 3 R », comme au Royaume-Uni, qui s'est doté il y a plus d'une quinzaine d'années d'un Centre national pour la promotion des méthodes alternatives au sens des 3 R, le NC3Rs (National Centre for the 3Rs). Ce centre est totalement intégré dans la communauté scientifique anglaise et il a un rôle important dans l'amélioration des pratiques.
Il est certain en tout cas qu'il reste des progrès à faire, en particulier en termes de moyens qui pourraient être dévolus à la promotion des 3 R en recherche.