Pour commencer, je souhaite adresser à tous, au nom du groupe Libertés et Territoires, nos meilleurs voeux. Monsieur le président, j'ai été sensible à votre conclusion, soulignant la place de l'humain au coeur de ces sujets de bioéthique ; aussi ma question portera-t-elle sur la fin de vie. Dans son avis n° 129, le CCNE a préconisé de ne pas modifier la loi existante, mais d'améliorer l'information afin que ce texte soit mieux respecté. Vous avez insisté sur la nécessité de financer un nouveau plan gouvernemental de développement des soins palliatifs afin de réduire les inégalités territoriales et de favoriser le maintien à domicile, en facilitant l'organisation des soins de proximité. On ne peut être que d'accord avec vous : le développement des soins palliatifs doit s'accentuer en France, et de façon beaucoup plus équitable entre les territoires.
Vous constatez qu'il n'existe pas de consensus sociétal sur la question du suicide assisté et de l'euthanasie. Dans le rapport de synthèse des états généraux, vous relevez une ferme opposition de la part des professionnels de santé et des sociétés savantes qui ont été consultés. Parallèlement, le comité citoyen – dont les membres ont été choisis de manière à représenter la société dans sa diversité – s'est emparé du sujet, pour l'approfondir. Pourriez-vous nous dire si sa position est similaire à celle des professionnels de santé, ou s'il existe, le sujet touchant à la part intime de chacun, une divergence d'appréciation ?