Je vous remercie pour cette présentation, qui a permis de resituer le renouvellement de votre mandat, à l'aube de la révision de la loi de bioéthique. Dans la description de la tâche immense qui est la vôtre, j'ai apprécié votre vision de ce que doit être le CCNE face aux données numériques et à l'intelligence artificielle.
J'ai élaboré, avec l'aide des administrateurs de l'Assemblée, que je remercie, une proposition de loi sur l'accès aux origines. J'espère que cette question figurera en bonne place – la ministre l'a évoquée la semaine dernière et le rapport de la mission d'information sur la révision de la loi relative à la bioéthique en fait bien mention. Si l'accès à leurs origines pour les futurs adultes à naître est prévu, faut-il selon vous l'ouvrir aux personnes nées depuis la création des CECOS, en 1981 – elles sont 70 000 ? Pour avoir participé à de très nombreux débats citoyens, je sais que ces adultes, devenant parents à leur tour, expriment très clairement le fait qu'il leur manque quelque chose pour parler de leurs origines et raconter à leur descendance son histoire.