Monsieur le président, je souhaiterais vous interroger sur les neurosciences et l'intelligence artificielle, plus particulièrement leur application dans le domaine de la santé, qui peut susciter des inquiétudes chez nos concitoyens. Nous savons en effet que les lois sont souvent en retard sur les avancées de la science.
Deux points majeurs ont été récemment évoqués : le consentement éclairé du patient qui demeure une des normes importantes de l'éthique, et la normalisation croissante imposée par les systèmes fondés sur ce qu'on appelle les big data, les statistiques établies à partir de larges de base de données portant sur les risques, ce qui pourrait conduire à minorer des situations singulières.
Quels garde-fous pourraient être envisagés dans ce contexte ?