Pour ma part, je ne prends jamais modèle sur le Sénat… Chaque parlementaire est libre de sa pensée et de son vote – heureusement.
Lorsque nous avons commencé le travail en commission des affaires culturelles et de l'éducation, la majorité a rejeté une proposition de loi du groupe Socialistes et apparentés qui portait sur l'école inclusive, en nous expliquant qu'il convenait d'attendre le rapport à venir sur le sujet et que la proposition serait intégrée au projet de loi pour une école de la confiance. De la même façon, vous nous dites que, dans la mesure où des concertations sont en cours et qu'une réforme des minima sociaux arrive, nous verrons plus tard. Mais, dans notre pays, il y a des hommes et des femmes qui connaissent bien ce sujet, pour agir depuis des années. L'Association des paralysés de France ou l'association La Vie Active nous ont bien dit, au cours des auditions, que la revalorisation de l'allocation, au minimum au seuil de pauvreté, mais aussi l'autonomie de son calcul, étaient au coeur de leur lutte.
Consultez de nouveau, si vous le souhaitez, ces associations de soutien aux personnes victimes de handicap, mais ne perdons plus de temps, car elles ont déjà dit avec force ce qu'elles avaient à dire : il est urgent d'agir. C'est pourquoi je regrette que vous n'ayez proposé que des amendements de suppression. J'espère que, le 7 mars, nous aurons un débat plus constructif pour améliorer notre proposition de loi.