Madame la présidente, vous voyez qu'on applaudit sur tous les bancs. C'est exceptionnel. Que cela ne s'arrête jamais !
Malheureusement, la décision de la Cour de justice de l'Union européenne peut arrêter complètement tout ce que nous entreprenons aujourd'hui. Certes, votre proposition de résolution est une simili-résolution, une simili-acceptation, mais cela n'a pas d'importance. Il nous faut vraiment reprendre le pouvoir, que nos électeurs puissent penser que nous disposons d'une capacité minimale de décision. Je suis désolé mais, à un moment donné, il faut réagir au mouvement des gilets jaunes !
Le premier accord dont nous discutons est celui de l'Union européenne avec le Japon. La situation avec ce pays n'est pas très compliquée. Depuis le blocage par Michel Jobert de magnétoscopes japonais à Poitiers, quelques points restent à discuter, mais ce n'est pas l'essentiel. Le problème, avec le Japon, c'est qu'au niveau des normes environnementales, c'est zéro ! Au niveau des normes sociales, c'est zéro !
Quant à la ratification d'un certain nombre d'accords avec l'Organisation internationale du travail – sur le travail obligé, pour ne pas dire l'esclavage, sur les discriminations – , le Japon n'est pas au mieux. Pouvons-nous signer un tel texte ?