Merci, monsieur le secrétaire d'État et mes chers collègues, pour ce débat intense qui montre bien combien nous avons besoin de nous exprimer sur cette question.
Un an après le rendez-vous proposé par La France insoumise sur le CETA, nous discutons de l'accord commercial avec le Japon : le débat progresse et il a lieu régulièrement. Ce n'est pas là un coup d'épée dans l'eau mais, on l'a dit, un processus qui commence avec la commission des affaires étrangères et qui s'y enracine grâce aux auditions qui y ont été organisées, qui se prolongera dans quelques semaines avec une proposition de résolution européenne d'Olga Givernet sur le prochain accord Australie-Nouvelle-Zélande, et qui doit trouver sa place dans le débat politique de l'hémicycle.
Je m'étonne que certains, sur les bancs des groupes UDI-Agir, LR, trouvent qu'il ne vaut pas la peine d'en parler même si c'est important. Si la discussion a lieu à Bruxelles, elle peut aussi avoir lieu à Paris, dans le respect du droit communautaire. La demande, l'attente des citoyens sont fortes pour que la représentation nationale assume ses positions.
Cet accord est important parce qu'il consacre un partenariat avec un pays essentiel. Je remercie Alain Tourret d'en avoir parlé de façon précise, nombre d'entre nous ne l'ayant pas fait : si cet accord n'est pas exemplaire du point de vue des normes auxquelles on peut aspirer, il n'en demeure pas moins absolument central avec le Japon, partenaire qui partage avec nous de très grandes valeurs en matière économique, de développement social, de droits humains.
Ce débat a été nourri et je vous confirme l'engagement qui est le mien pour qu'il ne soit pas un coup d'épée dans l'eau, pour que semaine après semaine nous soyons toujours présents dans ce grand débat commercial ! Le groupe La République en marche appelle à voter pour cette proposition de résolution.