Pas l'Europe, mais la France : que fait-elle ? Ici, dans cet hémicycle, il n'a été à aucun moment demandé aux représentants du peuple français d'évoquer avec vous la question du multilatéralisme et de l'OMC ! Jamais – en tout cas pas depuis le débat de cette législature !
Vous dites et vous faites mais nous, nous aimerions que lorsque c'est le cas, cela soit suffisamment transparent pour que nous en soyons informés. Ici, ce n'est pas simplement un lieu de débat, c'est un lieu où l'on doit pouvoir décider en fonction des intérêts de notre peuple. C'est cela, le parlement français !
Que se passe-t-il lors des réunions de chefs d'État, de ministres, sur tel ou tel sujet, pour préparer les traités ? Quelle est la parole de la France ? Nous en avons discuté en commission des affaires étrangères : quelle est la parole de la France, quid des comptes rendus, sont-ils accessibles à tous les citoyens ? Le chef de l'État ne dit-il pas devant nous, devant le peuple, qu'il défend nos intérêts tout en acceptant des accords contraires à l'accord de Paris sur le climat ? Qu'a-t-il dit ? A-t-il dit que la France ne pouvait pas les accepter ou que business is business, tant pis pour l'environnement, on va signer cet accord ?
Hier soir, devant les portes du ministère de l'environnement, Brune Poirson essayait de convaincre les jeunes...