L'amendement crée une sorte de « tuyauterie » entre le dispositif qui vient d'être décrit et les PME, via le réinvestissement d'une plus-value immobilière dans des valeurs mobilières. Je ne suis pas certain que ce fléchage soit utile et le lien entre expropriation et investissement dans les PME ne me paraît pas complètement clair. Le code général des impôts tente aujourd'hui de séparer les modalités de réinvestissement des plus-values immobilières et mobilières, sans les mélanger, car cela pourrait introduire beaucoup de confusion dans notre droit fiscal. Par ailleurs, cette dépense fiscale est évaluée à 15 millions d'euros dans le fascicule Évaluations des voies et moyens. Compte tenu de la faiblesse de l'enjeu, je vous propose d'en rester au droit en vigueur.