Lorsque le président de l'Assemblée nationale m'a fait cette proposition soudaine, il y a dix jours, je l'ai acceptée parce que j'ai estimé qu'une occasion exceptionnelle était offerte à un fonctionnaire parlementaire de tenter de faire partager son expérience dans un organe collégial, singulièrement celle de la neutralité qui caractérise de manière générale les fonctionnaires parlementaires – je suis heureux de pouvoir en témoigner publiquement. Je pense pouvoir exercer, avec la neutralité et l'impartialité que vous avez bien voulu me reconnaître, mes éventuelles nouvelles fonctions au sein de cet organe constitutionnel, et je suis très honoré que l'on ait pensé à moi pour y siéger.