J'ai expliqué tout à l'heure, dans mon propos introductif, pourquoi les mots « lutter contre » me semblaient plus appropriés. La « prise en charge » est souvent perçue en France comme l'élément postérieur à la survenue de l'arrêt cardiaque. Il est important de montrer qu'il faut lutter contre cette fatalité – je rappelle qu'il s'agit de 40 000 à 50 000 morts, dont on ne parle pas suffisamment aujourd'hui. Les termes « lutter contre l'arrêt cardiaque » agissent comme un électrochoc et montrent que nous devons être plus volontaristes. Bien sûr, ils englobent la prise en charge globale.
Je vous rejoins sur le fait que le texte a pour vocation à traiter ce qui se passe durant les minutes entre l'arrêt cardiaque et l'arrivée des secours ; les questions liées à la prise en charge par la communauté médicale méritent certainement d'être examinées, sans pour autant devoir nécessairement être intégrées dans cette loi.