En tant qu'ex-chef d'entreprise et présidente d'une association d'entreprises, j'ai beaucoup travaillé avec les CCI dans le cadre de partenariats. Lors des ponctions qu'ils avaient imposées sur les fonds des CCI, les précédents gouvernements avaient trouvé dans les clubs d'entreprises de vrais relais pour continuer de travailler avec les entreprises sans que cela ne leur coûte un sou. Pour en avoir discuté avec plusieurs présidents de CCI, je pense qu'il existe encore des moyens de faire des économies et des mutualisations. Dans mon département, par exemple, il y a encore deux CCI. Certes, l'Isère est un grand département, mais cela reste une anomalie – je rejoins le rapporteur général sur ce point.
De plus, les procédures évoluent, notamment par une forte numérisation qui permet aux CCI de passer de moins en moins de temps sur ce type de process. Là encore, il est possible d'économiser de l'argent. Surtout, je voudrais que nous fassions confiance aux CCI et aux gens qui les gèrent : ce sont des chefs d'entreprise et des gens responsables qui savent gérer de l'argent. Ils sont capables de faire en sorte que les CCI qui ont besoin d'un soutien le trouvent grâce à un fonds de péréquation. Ils sauront sauver les CCI qui doivent rester présentes sur les territoires.
De notre côté, il est important – c'est ce que je soutiens par ces amendements – que nous donnions le signal fort qu'il s'agit du seul effort que nous demanderons aux CCI afin qu'elles puissent elles aussi, comme les entreprises, avoir de la visibilité sur notre quinquennat et qu'elles sachent où nous allons avec elles.