Nous avons dit notre opposition au RIC de manière générale. L'argument du césarisme n'a pas été renversé, et nous considérons qu'il serait prématuré de débattre de ce sujet à l'Assemblée nationale avant que le grand débat national ait lieu dans nos villes et nos villages. Nous nous opposerons donc à tous les amendements portant sur l'article 2, puis à cet article. J'observe par ailleurs, avec un certain amusement, que Mmes Ménard et Lorho veulent supprimer le RIC législatif au niveau local : ce qui vaudrait au niveau parlementaire ne s'appliquerait donc pas aux collectivités territoriales et à leurs amis qui les dirigent.