Son comité d'action territoriale regroupera plusieurs agences : l'ANAH, la Caisse des dépôts et consignations, l'ADEME, le CEREMA. Il dressera les objectifs, ainsi qu'un contrat, et les mettra en synergie sur le plan opérationnel ou sur les financements de projets. Cela permettra aux programmes nationaux territorialisés, à l'image de ce que le Gouvernement a lancé dernièrement comme Action Coeur de ville, d'être coordonnés au niveau national, pour se placer au service des territoires. La qualité et la performance de ces agences sont indéniables ; plus que jamais, elles doivent se rencontrer et s'articuler ensemble. Plus encore, cette agence accompagnera les projets qui émanent de nos territoires pour faire de ces riches idées une réalité.
Il existe également un autre élément qui, pour ma part, me paraît indispensable en termes de méthode. Il est crucial de promouvoir un vrai changement d'approche. Je veux souligner ici la démarche participative, ce qui suppose l'implication de nos concitoyens dans les projets qui ont un impact direct sur leur vie quotidienne. Je ne répéterai jamais assez que le citoyen détient un savoir d'usage que nos experts n'ont pas forcément. Le délégué territorial que sera le préfet de département devra donc être particulièrement attentif au déploiement de cette méthode.
Aux yeux du groupe La République en Marche (LaREM), l'État doit ouvrir ses portes et accepter de travailler autrement, et non plus en silos. Cette agence doit avoir une posture d'assemblier, tout en préservant la diversité de nos territoires, quels qu'ils soient. Comme vous l'aurez compris, c'est avec un espoir certain que j'accueille cette proposition de loi. Que cette agence ne devienne pas une tour inaccessible, mais bien un lieu d'échanges, et permette ainsi d'accompagner le développement de ceux qui ont trop longtemps été laissés de côté.