Dans l'amendement de la rapporteure, le représentant de l'État « recense et organise l'apport d'appuis techniques complémentaires » : on pourrait croire à une inversion des rôles, avec un préfet départemental chef de projet tandis que le préfet de région recenserait et apporterait des appuis techniques. Ce n'est pas dans cet esprit qu'il faut considérer la question : si le préfet de région n'a pas d'autorité directe sur les préfets des départements, qui sont les acteurs essentiels, on peut imaginer qu'il veillera de lui-même à la bonne coordination des actions des différents départements dans les politiques de l'État. C'est du reste la pratique au quotidien.