Ce que me disent les commerçants, sur le terrain, à Toulouse, à Sens, à Chartres, à Lille et à Paris, c'est qu'ils n'en peuvent plus. Car, derrière chaque commerçant, il y a des salariés, il y a des familles et, souvent, le patrimoine de toute une vie. C'est pourquoi le Gouvernement s'est mobilisé dès le 26 novembre dernier en déclenchant la cellule de continuité économique et en prenant des mesures sans précédent : étalement des charges sociales et fiscales pour plus de 3 000 entreprises ; chômage partiel – vous l'avez mentionné – pour plus de 5 000 entreprises et 70 000 personnes, pris en charge par le ministère du travail avec 38 millions d'euros affectés ; autorisation du travail le dimanche, facilité pour essayer de récupérer le chiffres d'affaires perdu le samedi ; intervention auprès de la fédération des banques pour qu'elles fassent preuve de bienveillance dans les autorisations de facilité de paiement ; intervention auprès de la fédération des assurances pour accélérer le traitement des dossiers, des dommages et pertes d'exploitation – ce sont 160 millions d'euros de sinistres pour 6 000 entreprises.
Pour que ces dispositifs soient mieux connus, nous avons mobilisé l'ensemble des services territoriaux, la direction générale des finances publiques – DGFIP – , les directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi – DIRECCTE – , les URSSAF, …