Madame la députée, oui, les jeunes ont soif d'engagement. La jeunesse française a des choses à dire, des propositions à faire. La première préoccupation de Jean-Michel Blanquer et de moi-même, quand a été lancé le grand débat national, a été de faire en sorte que la parole des jeunes puisse être entendue, prise en compte, à cette occasion. Cela veut dire multiplier les canaux pour permettre aux jeunes de s'exprimer car pour nombre d'entre eux, se rendre dans une réunion publique en présence de personnes qui ont, elles, tout un vécu, toute une expérience pour asseoir leur expression, peut être intimidant voire inhibant.
Il faut donc un cadre de confiance et à cette fin, je le redis, multiplier les canaux. Je pense d'abord à la mobilisation des réseaux associatifs, et je tiens à saluer l'engagement des réseaux comme Animafac, la jeune Chambre économique française, les Juniors entrepreneurs et aussi la Fage – Fédération des associations générales étudiantes – , dorénavant le premier syndicat étudiant, lequel se mobilise en organisant des réunions pour recueillir la parole des jeunes.
Cela veut dire aussi donner l'exemple en organisant soi-même des réunions. On l'a fait avec le Premier ministre et les jeunes d'Unis-Cité, et en Saône-et-Loir avec le Président de la République et plusieurs ministres, dont Muriel Pénicaud. J'en tiendrai une demain avec Marlène Schiappa, où nous allons débattre avec 800 jeunes. Et puis je rappelle que se déroule aujourd'hui même un « grand débathon », organisé sur la plateforme Twitch avec des jeunes toute cette journée, pendant onze heures, beaucoup de membres du Gouvernement se succédant pour débattre avec les jeunes.