Monsieur le ministre de l'intérieur, la Nouvelle-Calédonie a été très durement frappée par le cyclone Oma.
La province Nord a été particulièrement touchée. Des vents violents, soufflant jusqu'à 140 kilomètres heure, ont été enregistrés, et des pluies diluviennes se sont abattues sur l'ensemble de notre collectivité.
Au moment où je parle, 2 500 foyers sont toujours privés d'électricité, et de nombreux axes de communication sont, en raison de la montée des eaux, impraticables.
De nombreuses tribus demeurent, en outre, isolées.
Si ce cyclone Oma est en train de s'éloigner, des précipitations importantes, qui entraînent des risques de crue, ainsi qu'une forte houle sont attendues sur place dans les prochaines heures.
Au-delà des dégâts matériels, ce cyclone a porté un rude coup à notre agriculture : la quasi-totalité des cultures vivrières, maraîchères et fruitières ont en effet été, dans les régions sinistrées, détruites ou gravement endommagées. Les clôtures des élevages ont également beaucoup souffert.
Le Gouvernement interviendra prochainement en faveur des communes afin de les aider à réparer leurs infrastructures, notamment routières.
Il interviendra également au travers de la Caisse d'indemnisation des calamités agricoles et de l'Agence rurale afin de soutenir les agriculteurs concernés.
Monsieur le ministre, je veux par ma voix en appeler avec humilité à la solidarité nationale afin que l'État intervienne aux côtés des institutions locales en faveur des communes et des populations qui ont souffert de ce cyclone.
Monsieur le ministre, l'État peut-il mobiliser rapidement les crédits du Fonds de soutien pour l'Outre-mer afin d'accompagner les communes et les populations calédoniennes frappées par Oma ?