Le recrutement des accompagnants, leur formation et l'entretien obligatoire à la rentrée sont autant de mesures qui vont dans le sens d'une école plus inclusive. Nous aurions naturellement souhaité aller plus loin encore, en fournissant des perspectives d'avenir ambitieuses, par exemple aux accompagnants. Même si nos amendements sur ces sujets ont été rejetés, nous sommes prêts à travailler avec vous, monsieur le ministre, à une professionnalisation renforcée des accompagnants des élèves en situation de handicap et à un meilleur accueil des enfants et des adolescents. Nous savons que beaucoup reste à accomplir, mais également que tout ne peut se faire par cette loi.
Concernant les PIAL – pôles inclusifs d'accompagnement localisés – , nous pensons qu'il aurait été nécessaire de tenir compte des résultats de l'expérimentation, de l'avis du Conseil d'État et de bénéficier de l'éclairage d'une étude d'impact sur une mesure d'une telle ampleur, car beaucoup d'interrogations subsistent et inquiètent.
Troisièmement, je terminerai par le statut du directeur d'école. Au regard de l'importance du rôle du directeur dans le cadre du lien de confiance qui doit unir les membres de l'équipe éducative, cette fonction aurait eu toute sa place dans ce texte, qui accorde une importance de premier plan à la confiance.