En réalité, monsieur le ministre, derrière le camouflage de la technicité, votre loi accompagne le mouvement délétère vers une société à deux vitesses dont l'école scellera maintenant la fabrication.
La démocratie, ensuite. Alors que lycéens et enseignants vous alertent sur la détérioration de leurs conditions de travail et sur les dérives inégalitaires de vos mesures, vous restez impassible. Pire, vous complétez le système de contrôle et de répression déjà à l'oeuvre en exigeant des enseignants une exemplarité qui tend à museler toute velléité critique contre l'institution ou contre votre politique. Même les élèves et les familles devraient vous faire confiance. Question de principe, nous dites-vous, mais ce principe est à l'opposé de la démocratie, monsieur le ministre : il n'y a rien de démocratique à donner sa confiance à un seul homme, qui centralise tout, qui décide de tout, jusqu'aux expérimentations à réaliser, au découpage académique et à son autoévaluation !
Le 21/02/2019 à 20:50, Laïc1 a dit :
" il n'y a rien de démocratique à donner sa confiance à un seul homme, qui centralise tout, qui décide de tout, jusqu'aux expérimentations à réaliser, au découpage académique et à son autoévaluation !"
et qui définit unilatéralement ce que signifie le mot "antisionisme", sans bien sûr rien demander ce qu'ils en pensent aux Français lors du grand débat.
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