Merci, monsieur le président.
Cette déstructuration va de pair avec une reprise en main ferme, autoritaire, de l'éducation par le ministère et par le ministre lui-même. On le constate au travers de l'article 1er, que vous vous étiez engagés à modifier mais qui ne l'a pas été. C'est évidemment perçu comme une défiance envers la profession, comme une atteinte à la liberté d'expression de tous les citoyens.
Cet autoritarisme se retrouve aussi dans le choix de direction des futurs INSPE et dans la suppression du CNESCO au profit du Conseil d'évaluation de l'école, placé sous votre houlette. Il suffit aussi de comptabiliser, par exemple, l'occurrence du mot « contrôle » dans le texte ; c'est révélateur de l'esprit du projet de loi.
Monsieur le ministre, vous vous réclamez sans cesse de Jean Zay et de Jules Ferry, mais cela ne rendra pas votre texte plus juste pour les professeurs et l'ensemble des élèves.