Ayant moi-même une expérience en ce qui concerne les enfants autistes, du fait de la présence d'un institut médico-éducatif (IME) dans ma commune de Malemort en Corrèze, je réagis à un article publié ce matin, intitulé : « L'autisme victime de coupes budgétaires ». Il y est question des menaces qui semblent peser sur l'avenir du centre expert autisme du Limousin (CEAL), une structure unique en France, créée en 2014 à Limoges et assurant l'accueil et le suivi de façon intensive de 47 enfants atteints d'autisme grâce à un budget annuel de près de 1,8 million d'euros, soit 38 000 euros par enfant. Début septembre, à la suite d'une mission qu'elle avait elle-même diligentée, l'agence régionale de santé a annoncé oralement que le budget de ce centre allait se trouver amputé de 30 à 40 %, estimant que le succès local du CEAL serait à l'origine d'une inégalité territoriale. Je trouve injuste et inquiétant de diminuer les moyens d'un territoire au motif que le système unique qu'il a mis en place provoquerait une inégalité territoriale. Madame la secrétaire d'État, peut-on envisager une aide de l'État afin de permettre un fonctionnement pérenne de ce centre efficace, et dont le modèle aurait vocation à être décliné partout en France ?