Ma question s'adresse à M. Laurent Nuñez, secrétaire d'État auprès du ministre de l'intérieur. J'y associe mon collègue Hugues Renson. Chaque année, en France, entre 40 000 et 50 000 personnes décèdent par mort subite, également appelée arrêt cardiaque inopiné.
Ces 40 000 à 50 000 personnes, nous les connaissons : ce sont des membres de notre famille, nos voisins, nos collègues, nos camarades sur les terrains de sport. Un tiers des victimes ont moins de 55 ans.
Le taux de survie en France est de 7 %. Dans d'autres pays, notamment les pays nordiques, où la population est mieux formée aux premiers secours que la nôtre, il dépasse parfois 20 %. Si nous parvenions à porter le nôtre de 7 % à 15 %, nous sauverions chaque année plus de 3 000 vies. Il s'agit d'un enjeu considérable.
À l'heure actuelle, 30 % de nos concitoyens seulement sont sensibilisés aux gestes qui sauvent. C'est bien trop peu.
Ce matin, nous avons organisé une session de sensibilisation aux gestes qui sauvent à l'hôtel de Lassay, sous le haut patronage du président de notre assemblée, Richard Ferrand. Trois cents personnes – députés, personnels et collaborateurs parlementaires – y ont appris les gestes les plus simples : alerter, masser, défibriller.