La première, c'est l'union bancaire, afin de garantir qu'une faillite bancaire ne puisse pas peser sur les épargnants et que, si ce secteur devait connaître de nouvelles difficultés, nous disposions d'instruments plus solides pour faire face aux risques. C'est le fonds de résolution unique et c'est le filet de sécurité, le fameux backstop, que nous souhaitons instaurer le plus rapidement possible.
La deuxième, c'est l'union des marchés de capitaux, afin que nous dégagions davantage de moyens pour investir dans notre économie, pour innover et pour avoir plus d'entreprises de taille mondiale.
La troisième, vous l'avez citée, c'est le budget de la zone euro, qui doit nous permettre d'accroître les convergences entre les économies de la zone, dont les différences sont encore trop fortes aujourd'hui, mais aussi de faire preuve de solidarité au sein de cet espace.
Le calendrier est simple : la déclaration de Meseberg a été signée ; nous avons formulé des propositions auprès de nos partenaires européens à la fin de l'année dernière ; nous souhaitons disposer d'une feuille de route concrète pour l'application de l'accord d'ici à l'été prochain, avec nos partenaires allemands.