Madame Manin, je suis perplexe sur la réponse à vous apporter pour une raison majeure : la famille de la compatriote que vous citez ne souhaite pas de publicité sur cette affaire et demande la plus grande discrétion. Le premier principe que je m'impose est de respecter la volonté de la famille de Mme Erin.
Vous avez rappelé son parcours : elle s'est rendue dans l'île de Kish, au-delà de Dubaï, sur un territoire réputé iranien. Elle a été arrêtée et est incarcérée depuis le 21 octobre 2018 à la fois pour avoir signé un contrat illégal et pour un séjour non autorisé.
Les services consulaires ont pu la rencontrer à plusieurs reprises et se préoccupent de très près de sa situation. Nous sommes en rapport tant avec la famille qu'avec les autorités iraniennes pour faire en sorte que la situation de Mme Erin s'améliore tout en respectant les procédures iraniennes.
Lors du dernier rendez-vous avec notre consul, il y a très peu de temps, notre compatriote ne se plaignait pas de ses conditions d'incarcération et elle est apparue en bonne santé physique et morale. Je ne peux rien vous dire de plus.