Cela doit être dit, monsieur le rapporteur, sans mépris ni suffisance à l'égard de personne.
Cette crise est également profonde, car elle nous interroge sur notre capacité collective à vivre ensemble et à préserver cette nécessaire relation de confiance qui doit exister entre les citoyens et ceux qu'ils désignent pour les représenter.
Proposer un tel texte peut être considéré comme une volonté d'esquisser un commencement de réponse à cette crise. On pourrait aussi y voir une autre volonté qui a, certes, le mérite d'être marquée du sceau de la cohérence pour les auteurs de cette proposition de révision constitutionnelle. Avec ce texte, vous tentez, en tirant parti d'une crise grave, de réintroduire l'idée que nous devons changer de République.