Ce que je constate, monsieur le ministre, c'est que contrairement aux engagements du Président de la République, du Gouvernement et de la majorité, qui passe son temps à répéter que l'engagement sera tenu, il n'y a aucune volonté politique de votre part. Je prends le pari que vous ne tiendrez pas parole. Où est donc passé votre si cher slogan : « on l'a dit, on l'a fait » ? On comprend maintenant pourquoi les Français n'ont plus confiance en la parole publique.
Les atermoiements de la majorité, guidée par la parole présidentielle, laissent agriculteurs et consommateurs dans une incertitude insupportable. Je le répète : en tant que parlementaires, il est de notre devoir d'entendre ce que disent les gens comme les paysans qui, eux, ont le courage de s'essayer à une autre agriculture, plus écologique, plus locale, en circuit court, qui leur assure de meilleurs revenus tout en répondant aux demandes des consommateurs.