Les agriculteurs sont les victimes de ce modèle et leur santé est attaquée ; le taux de suicide dans cette profession est extrêmement élevé. Comme le rappelait Jean-Baptiste Moreau, le tiers d'entre eux vivent avec moins de 350 euros par mois.
Il a ajouté : « C'est ensemble, main dans la main avec les paysans, que nous allons avancer. »
Or la France reçoit, grâce à la PAC, près de 9 milliards d'euros, dont 80 % servent à abonder le premier pilier, qui subventionne selon la superficie de l'exploitation ou la taille du cheptel. Le Gouvernement s'était engagé à transférer une partie de ces fonds vers le deuxième pilier, qui soutient l'agriculture biologique.