Il a vanté aujourd'hui le pouvoir du peuple, un peuple dont il ne faut pas avoir peur.
J'étais majoritaire lorsque j'ai été élu, je me retrouve minoritaire, un peu comme Jean-Jacques Goldman quand il chantait « Papa, quand je serai grand, je sais ce que je veux faire Je veux être minoritaire ».
Le problème du déroulement des séances d'aujourd'hui, c'est que nous allons aborder beaucoup de choses passionnantes – interdiction du glyphosate ou survie de nos agriculteurs, par exemple. Mais il eût sans doute été plus sympathique que moins de textes soient examinés, afin que nous ayons une chance d'approfondir vraiment ces questions.
Aujourd'hui, le peuple demande une participation. Il ne veut pas la suppression du Parlement ; il demande une combinaison du pouvoir participatif et du pouvoir législatif. Cela marche très bien dans un pays qui m'est cher, la Suisse – pays très industrialisé, qui fonctionne bien et où les gens gagnent mieux leur vie qu'ici.
Nous n'aurons pas ce débat. Je le regrette.