Dans son rapport de 2017, l'INRA mentionne l'absence d'alternative au glyphosate pour 10 à 15 % des quantités utilisées.
Nous préférons que l'immense majorité des filières sortent du glyphosate au 1er janvier 2021 plutôt qu'au 1er janvier 2023. C'est une accélération du calendrier. Mais que se passerait-il pour les agriculteurs qui ne pourraient pas le faire à cette date ? Allons-nous leur dire : « C'en est fini de votre métier ; trouvez un autre moyen de vivre, ce n'est pas notre problème ? » – et ce, au moment même où l'on parle de coupure entre les élites et le peuple, entre Paris et la province, entre les citoyens et ceux qui décident ?