Pas du tout, monsieur le ministre.
En France, un agriculteur sur cinq souffre de troubles de santé directement liés à l'usage des pesticides : cela nous amène à nous interroger.
En choisissant de ne pas s'abstenir, l'Allemagne a permis la réautorisation du glyphosate pour cinq ans : celui-ci ne sera donc pas interdit, comme vous l'avez souligné, monsieur le ministre. Dans cinq ans se tiendra un nouveau débat qui, espérons-le, sera plus éclairé : le rapport sur lequel se sont fondés les députés européens était un copier-coller de l'argumentaire de la firme Monsanto, rachetée depuis par Bayer.