Concernant les importations, nous ne pouvons pas, en effet, exposer nos agriculteurs et nos paysans à une concurrence déloyale. Sauf erreur de ma part, il existe une clause de sauvegarde liée au principe de précaution, dont il a été question un peu plus tôt : elle peut être utilisée pour interdire l'importation de fruits et légumes contenant des pesticides, comme l'illustre l'exemple des cerises turques traitées au diméthoate. Par conséquent, la loi permet de résoudre ce problème.
Concernant la concurrence subie par nos agriculteurs, nous avons appris que le traité de libre-échange serait renégocié. Or, l'année dernière, les agriculteurs présents au salon de l'agriculture n'étaient pas favorables à ces traités de libre-échange et avaient affiché leur désaccord.