Inscrire l'interdiction dans la loi, c'est répondre à la promesse de M. le Président de la République, tout simplement !
Avec quelques parlementaires, dont certains de la majorité, nous avons fait mercredi matin des analyses pour déterminer si nous avons du glyphosate dans notre corps ; nous verrons bien les résultats. Des associations comme Campagne Glyphosate sont en train de faire des relevés du taux de glyphosate contenu dans les urines de différentes personnes. Elles mènent une étude sérieuse : cela doit être pris en considération.
Monsieur Turquois, vous et plusieurs de vos collègues avez affirmé que la date d'interdiction du glyphosate serait fixée au 1er janvier 2021. Nous nous interrogeons sur la pertinence de cette date, car le Président de la République a affirmé, dans un tweet du 27 novembre 2017, que l'interdiction interviendrait dans les trois ans : cela nous mène donc au 27 novembre 2020, d'où notre proposition. Nous ne demandons pas l'interdiction immédiate, comme j'ai pu l'entendre : nous n'avons fait que reprendre l'engagement du Président de la République.
Par ailleurs, vous avez dit qu'aucune solution n'existait pour certaines cultures. Vous ne pouvez donc pas être d'accord avec l'interdiction dans trois ans ! Si certaines cultures ne peuvent pas se passer du glyphosate, ne dites pas que vous êtes d'accord avec la sortie du glyphosate !