C'est la sixième fois que nous avons ce débat en huit mois : j'ai l'impression d'être dans un film que j'adore, Un jour sans fin, dans lequel Bill Muray revit sans fin le même jour. Il est vrai que, chaque jour, il se passe quelque chose de différent, et je note que les arguments des uns et des autres s'affinent au fur et à mesure que ces discussions reprennent, encore et toujours, que ce soit en commission des affaires économiques ou dans cette assemblée.
Pour ma part, je trouve que ce sont les deux fois de trop : on peut ne pas être d'accord mais, depuis que cette loi a été discutée dans cet hémicycle, certains continuent à parler tandis que d'autres se sont mis au travail, y compris ici, sous votre impulsion, monsieur le ministre, mais aussi sous l'impulsion des députés déjà mentionnés – MM. Dive, Moreau et Fugit, notamment. Toutes les filières se sont mobilisées et ont compris que la sortie du glyphosate était inéluctable. Je pense qu'elles ne l'avaient pas bien compris avant mais que, désormais, tout le monde se mobilise dans cette direction.