Je comprends tout à fait la logique sous-jacente, qui conduit à n'autoriser la promotion que des seuls produits contenant moins d'additifs. Pour autant, cette mesure pose de nombreux problèmes : dès lors que des additifs autorisés sont réputés sûrs, il n'est pas possible d'invoquer leur dangerosité pour justifier une telle mesure.
Les pouvoirs publics sont cependant attentifs aux récentes études, comme l'étude NutriNet-Santé, qui a suggéré un lien entre la consommation de produits ultra-transformés et le risque de développement de cancers, mais n'a pu établir que l'effet observé était lié à la présence d'additifs. Des études doivent être poursuivies, notamment pour caractériser les aliments ultra-transformés. Je souhaite que ces études soient menées et que, sur ces bases objectivées, nous puissions décider des suites appropriées. Je vous ai donc répondu sur les études à venir.