Je ne reviendrai pas sur le forfait hospitalier, à propos duquel je pense avoir déjà répondu.
Nous avons une politique nataliste, largement fondée sur l'universalité des droits et donc des allocations familiales. Mais l'on se rend compte que les besoins des familles ont changé. J'ai commencé à discuter avec les associations familiales, car nous devons redéfinir tous ensemble les objectifs que nous visons et, à cette occasion, nous interroger sur la pertinence de l'universalité des allocations familiales. Je ne souhaite pas aborder cette question sous un angle idéologique, car tout le monde se braquerait. Or la politique familiale est importante pour notre pays, où le taux de natalité est en baisse : il s'établit à 1,8 % et c'est la première fois qu'il est aussi bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Nous devons impérativement nous doter des outils qui nous permettront de répondre aux enjeux que nous définirons conjointement au cours de l'année à venir.
Je regrette, monsieur Quatennens, que nous n'ayons pas la même lecture de ce que prévoit le PLFSS en matière d'indemnisation des maladies professionnelles. Le texte me semble être mal compris car la mesure est très positive pour les salariés : elle améliore la couverture en avançant la prise en charge, qui se fera au moment de l'apparition des premiers symptômes de la maladie professionnelle, au lieu qu'auparavant c'était la déclaration par un médecin qui la déclenchait. On prend donc en compte le fait que les salariés ont commencé d'être malades bien avant que l'affection ait été déclarée.