J'indiquais un peu plus tôt, au terme de la discussion sur l'article 3, à quel point j'étais déçu que nous ne puissions pas discuter de la régulation de la publicité. L'occasion nous en est donnée par l'amendement de notre collègue Olivier Véran. Nous sommes nombreux, sur ces bancs, à juger indispensable une meilleure information des consommateurs sur la qualité nutritionnelle des produits qui leur sont proposés. Tel était le sens de mes amendements à l'article 3.
Nous savons tous que l'affichage obligatoire du Nutri-Score sur les emballages n'est pas possible en raison d'une réglementation européenne. À ce sujet, il n'est pas interdit de se rappeler pourquoi cela n'est pas autorisé : la pression des lobbies a atteint son but, des milliers, voire des millions d'euros ayant été dépensés pour torpiller ce dispositif au niveau européen.
La solution que vous privilégiez, qui oblige les publicités alimentaires à mentionner le Nutri-Score, est une solution qui me semble acceptable et même incontestable au regard des enjeux : on ne peut pas faire moins. La commission a rendu un avis favorable et, à titre personnel, j'émets un avis très favorable.